Protégeons la Terre


   Juil 01

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Protégeons la terre avant qu’il ne soit trop tard

C’est aujourd’hui une évidence, confirmée par tous les experts : la lutte contre le réchauffement climatique doit devenir une priorité pour tous. Pour relever ce défi, il est capital que nous réduisions massivement nos émissions de Co2.

C’est un choix aujourd’hui possible pour tous : États et collectivités locales, entreprises et associations mais aussi chacun d’entre nous dans sa vie quotidienne… Toutes les actions comptent pour résoudre cette nouvelle équation.

A l’heure des choix, c’est à nous tous, chacun à son niveau, de devenir acteurs de la lutte contre le réchauffement climatique, pour inventer l’énergie de demain et offrir le meilleur mode de vie possible aux générations futures. De son côté, EDF s’inscrit depuis de nombreuses années dans cette dynamique grâce à un parc de production associant principalement énergies hydraulique et nucléaire, peu émettrices de Co2. L’engagement du groupe dans cette voie se confirme aujourd’hui avec le développement des énergies renouvelables et son action en faveur des économies d’énergie.

Lorsque l’on évoque les changements de l’environnement global, il est fréquemment fait référence dans les medias et dans le public à deux problèmes d’environnement qui sont parfois traités de façon totalement distincte,  mais fréquemment confondus comme s’il s’agissait d’un seul et même problème : il s’agit d’une part de l’ozone stratosphérique et du célèbre « trou d’ozone » et d’autre part de l’augmentation des gaz à effet de serre (GES) et du changement climatique qui en découle. Or il s’agit de deux problèmes très différents. On peut en première approximation traiter le problème du changement climatique sans inclure la stratosphère et le sort de l’ozone en ignorant le changement climatique. Mais cependant les problèmes ne sont pas totalement indépendants ; il existe entre eux de nombreuses interactions et nous en évoquerons quelques unes.

Photo du ciel et des nuages

Le ciel et les nuages

Les nuages sont les grands responsables du trou d’ozone

Il n’est pas question de traiter, dans ce texte du problème climatique dans son ensemble. Celui-ci dû à l’augmentation des GES, se situe essentiellement dans les basses couches de l’atmosphère, la troposphère. Nous ne parlerons ici que de la stratosphère où se trouve la avec les problèmes qu’elle a suscité au cours des dernières décennies, ainsi que des impacts de la stratosphère sur le climat.

Rappelons que la stratosphère est le premier lieu où a été mis en évidence un changement de l’environnement d’origine anthropique indiscutable. Alors que la réalité du changement climatique (c’est-à-dire de la température à la surface de la terre) était encore mise en doute en 1995 (second rapport du GIEC), c’est 10 ans plus tôt, en 1984, que l’on découvrait que l’ozone stratosphérique avait diminué de moitié au-dessus de l’Antarctique au début du printemps austral.

Les causes de cette destruction ont été rapidement identifiées et, dès 1987, le Protocole de Montréal était mis en place, protocole qui, amendé à plusieurs reprises pour en renforcer l’impact, a dès à présent conduit à un début de restauration de la couche d’ozone. Ceci constitue le premier exemple où l’application d’un protocole International appliqué à l’environnement a fait ses preuves, et un tel exemple est précieux alors que la communauté internationale est confrontée aujourd’hui  à un problème, d’une difficulté certes très supérieure, celui de la mise en place du Protocole de Kyoto pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Lexique

Effet de serre

Phénomène thermique bien connu sur les planètes comme la Terre et Vénus où l’atmosphère laisse passer une partie du rayonnement du Soleil qui vient frapper le sol. Réchauffé, celui-ci émet un rayonnement infrarouge qui est en partie ou totalement piégé par l’atmosphère rendue « imperméable » par la présence de gaz dont principalement la vapeur d’eau sur Terre, et le Co2 (sur Venus et à moindre degré sur Terre).

Il y a alors une isolation accrue de la planète et un réchauffement général de celle-ci. A noter que l’effet de serre existe aussi sur Mars bien que beaucoup plus faible.

Troposphère

La troposphère est la partie de l’atmosphère terrestre située entre la surface de la Terre et une altitude de 8 à 15 kilomètres. Elle est plus épaisse à l’équateur qu’aux pôles. La frontière entre la troposphère et la stratosphère s’appelle la tropopause. Cette couche atmosphérique contient 85% de la masse totale de l’atmosphère… et l’air qu’on respire.

Stratosphère

La stratosphère est la couche de l’atmosphère terrestre qui se situe au-dessus de la troposphère (et donc de la tropopause), et qui s’étend jusqu’à la mésosphère, à 50 km d’altitude. La zone frontière entre la stratosphère et la mésosphère s’appelle la stratopause.

Mésosphère

Située entre 50 et environ 80 kilomètre d’altitude, la mésosphère se situe au-dessus de la stratosphère (elle-même au-dessus de la troposphère, en contact avec le sol).

Elle est séparée de la stratosphère par la stratopause et de la couche supérieure (la thermosphère par la mésopause.

Protocole de Kyoto

Le Protocole de Kyoto vise à lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz carbonique.

Le Sommet de la Terre, à Rio en 1992, a marqué la prise de conscience internationale du risque de changement climatique. Les états les plus riches, pour lesquels une baisse de croissance ne semblait plus supportable et qui étaient en outre responsables des émissions les plus importantes, y avaient pris l’engagement de stabiliser en 2000 leurs émissions au niveau de 1990. C’est le Protocole de Kyoto, en 1997, qui traduisit en engagements quantitatifs juridiquement contraignants cette volonté.

 

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